Actualités du Territoire
4em édition sur le thème: le progrès … y a pas d’heure pour en manger!
Du 14 au 22 octobre, à l’Espace Culturel des Tanneurs.
Concours de courts métrages, expositions, ateliers créatifs et ludiques, conférences.
Stand du Smirtom consacré au plastique PEHD, à travers une exposition, des échantillons, et des jeux de la Malle Rouletaboule.
Public reçu:
280 scolaires
(primaires et collégiens) et 600 adultes.
Le SMIRTOM de la Région de L'Aigle a participé au festival "Le Dédé fait son ciné", en animant le volet "déchets" de l'exposition Eco-Appart installée à l'Espace des Tanneurs à L'Aigle. Devant son succès, cette exposition, initialement prévue du 6 au 24 octobre
Le SMIRTOM a ainsi sensibilisé 680 visiteurs (dont 380 écoliers) aux consignes de tri, au gaspillage alimentaire et au tri des déchets dangereux. La collecte des piles usagées a été mise en avant avec l'aide de l'éco-organisme en charge du recyclage des piles, Corépile, qui a mis à disposition des affiches, brochures, bacs et cubes de tri.
Mercredi 10 novembre 2016, le Smirtom (Syndicat mixte intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures ménagères) avait organisé, pour ses délégués, une visite de la papeterie UPM à Grand-Couronne et une autre de l'incinérateur d'Ecostu'Air près du Havre.
Une vingtaine d'élus seulement avait répondu à l'invitation du Smirtom (ici, lors de la visite d'UPM avec Jean-Pierre Holenka au centre en gilet jaune). Dommage car c'était très intéressant et très bien organisé
Trier nos déchets ménagers fait désormais partie de notre quotidien. Fini l’époque où on jetait tout indifféremment dans la même poubelle. Aujourd’hui, on en a quatre au minimum : une pour le verre, une pour les emballages (cartonettes et plastiques), une pour les journaux et les papiers, et une pour les déchets non recyclables, qu’on appelle poubelle grise. A cela peut venir s’ajouter une cinquième pour les déchets organiques qui se transformeront en compost, sans oublier tout ce qui va à la déchèterie (cartons, déchets verts, bois, métaux, textiles, électroménager…).
450 tonnes de papier
En agissant ainsi, on fait non seulement un geste fort pour notre environnement mais aussi pour notre portefeuille puisque plus on trie – et plus on trie bien – moins le coût du traitement des déchets est élevé et donc celui de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM). Normalement. En effet, tous ces déchets recyclables sont revendus à des entreprises qui les revalorisent. C’est le cas, par exemple, de la papeterie UPM Chapelle-Darblay basée à Grand-Couronne (Seine-Maritime) qui achète au Smirtom l’intégralité des papiers journaux que celui-ci collecte dans les conteneurs bleus. Ce qui représente 450 tonnes environ par an. Une goutte d’eau pour UPM qui « consomme annuellement 400 000 tonnes de papier à recycler, soit 1 000 tonnes par jour », comme l’a indiqué Jean-Pierre Holenka, le responsable régional ouest achats matières premières chez UPM France à la vingtaine d’élus présents mercredi. Soit environ 10 heures de travail pour l’usine. Mais ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières…
L'usine UPM de Grand-Couronne consomme chaque année environ 400 000 tonnes de papier à recycler
Papier journal 100 % recyclé
UPM Chapelle-Darblay est spécialisé dans la fabrication de papier journal 100 % recyclé, – le papier de votre hebdomadaire préféré vient de là – dont 90 % issus de la collecte sélective. « Entre 80 et 120 camions viennent chaque jour décharger leur papier à Grand-Couronne ». Deux possibilités : soit le papier est passé par un centre de tri, soit il arrive directement de syndicats de déchets ménagers, comme c’est le cas pour le Smirtom depuis juillet 2015. Un changement qui permet au Smirtom d’économiser 15 000 € par an mais qui nécessite une plus grande rigueur dans le tri, UPM tolérant un maximum de 3 % de matières impropres (plastique, métaux, carton d’emballage…). « On a dû beaucoup communiquer pour que cela s’améliore », a reconnu Dominique Netzer, président du Smirtom qui a précisé qu’au début, un pré-tri était effectué au syndicat avant la livraison au papetier. C’est cependant loin d’être parfait puisque le taux de matières impropres oscille encore de 6 à 10 %, obligeant UPM à passer les journaux et autres papiers dans une machine qui effectue un dernier tri afin de répondre aux critères de qualité nécessaires à leur transformation.
Ils sont ensuite désencrés, ce qui représente environ 30 % de leur volume, puis on extrait la fibre utile à la production de la pâte à papier qui servira à fabriquer du papier journal prêt à être utilisé. En moyenne, une fibre de papier peut se recycler sept fois. A Grand-Couronne, 25 tonnes de papier sont ainsi produites chaque jour.
Centrale biomasse
Et ici, rien ne se perd. Le site possède en effet sa propre centrale biomasse alimentée grâce aux 30 % de résidus issus de la transformation du papier auquel on ajoute du bois de recyclage. Le site produit ainsi sa propre énergie, sous forme de vapeur, celle-ci servant en partie à sécher le papier, le reste étant transformé en électricité pour les besoins de l’usine. L’électricité non utilisée est revendue à EDF.
Usine Ecostu’Air
Après la papeterie, changement d’ambiance avec la visite de l’usine d’incinération Ecostu’Air du groupe Suez Environnement, une unité de valorisation énergétique (UVE) de déchets ménagers, basée à Saint-Jean-de-Folleville, près du Havre. Pas très glamour, c’est vrai, mais que faire des déchets ultimes, ceux qu’on ne peut pas trier (ou qu’on n’a pas fait l’effort de trier) ? Deux solutions : les enfouir ou les incinérer. Dans les deux cas, pas génial pour l’environnement. « L’incinération en particulier se traîne une image de pollueur qui ne serait plus d’actualité », selon Gwenaël Mahieux, directeur du site Ecostu’Air. Ce serait, paraît-il, particulièrement vrai sur ce site où le procédé d’épuration en quatre étapes successives permet d’atteindre une qualité optimale des émissions gazeuses, celles-ci restant en dessous des normes européennes en vigueur.
Chez Ecostu’Air, le pontier est à un poste clé : c’est lui qui mélange les ordures pour bien les répartir afin que la combustion soit la meilleure possible avant de les envoyer dans un des fours où elles brûlent à
Prélèvements automatiques
« Dans les cheminées, des prélèvements en continu de gaz sont effectués toutes les deux secondes afin de garantir que les seuils d’émission atmosphérique sont respectés, ceux-ci sont calculés sur une moyenne/demi-heure et une moyenne/jour et cet état est envoyé tous les mois à la Dreal [Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, ndlr] », assure Gwenaël Mahieux. En tout cas, aucune odeur désagréable ne vient en effet incommoder nos narines, ce qui est loin d’être le cas dans les centres d’enfouissement.
Electricité et vapeur
Et comme pour l’usine UPM de Grand-Couronne, le site Ecostu’Air a cherché à valoriser l’énergie produite par la combustion des déchets ménagers (environ 200 000 tonnes par an). Depuis 2015, l’usine produit de l’électricité, environ 30 000 MWh par an, dont 15 000 MWh pour ses propres besoins, le reste étant revendu à EDF. A cela s’ajoute 330 000 MWh de vapeur destinée à Tereos, une usine distante de trois kilomètres qui produit du bioéthanol. Une valorisation qui a permis à Suez Environnement de ne pas augmenter ses tarifs de traitement des ordures ménagères.
On l’aura compris, l’heure est au tri, à la valorisation des déchets et à l’économie circulaire.
Bon à savoir : les 8 300 tonnes d’ordures ménagères du Smirtom ne finissent pas à Ecostu’Air. 60 % sont enfouies sur le site des Ventes-de-Bourse (Orne) et 40 % sont incinérés à l’usine de Mainvilliers, usine Orisane (Eure-et-Loir).le traitement des ordures ménagères coûte au Smirtom environ 700 000 € par an ; UPM achète 65 € la tonne de papier au Smirtom, soit 29 250 € pour 450 tonnes.
Infos +
A l’horizon 2025, 60 % des déchets au minimum devront être recyclés ou valorisés pour leur matière. Pour le Smirtom, ce taux n’est actuellement que de 42 %.
Il faut donc trier plus et aussi trier mieux.
En effet, 1 tonne de déchets recyclables non triés et donc mélangés aux ordures ménagères vous a coûté 203 € en 2015 alors que si ces mêmes déchets avaient été déposés dans les conteneurs de tri, cette même tonne ne vous aurait coûté que 31 euros.
Bilan
Ce concours, en lien avec le festival « le Dédé fait son ciné », et organisé par le SMIRTOM de la région de L’Aigle, a été proposé aux écoles primaires, collèges et Ime du secteur. Il a eu lieu du 10 octobre au 15 novembre 2017.
Ce concours consistait à collecter uniquement des chaussures durant cette période donnée, par paire ou individuelles, de toute taille et de toute matière.
Le but étant, cette année, de sensibiliser les écoles et les familles sur la filière de recyclage des TLC (textiles, linge de maison, chaussures). Afin de ne plus les jeter aux ordures ménagères.
Résultats et lots
Ainsi, 31084 chaussures on été collectées en 6 semaines, soit environ 7 tonnes. Et deux écoles se sont véritablement démarquées.
1er : Ecole de Glos la Ferrière, avec 73,45 chaussures par élève, qui remporte pour 250€ d’équipement sportif (chasubles et matériel divers)
2èm : Ecole d’Irai (71,62) qui remporte une participation de 150€ pour financer un spectacle
3èm : Collège André Collet de Moulins la Marche (41,54) qui reçoit un ensemble de carnets (en papier recyclé) et crayons (en plastique recyclé)
4èm et 5èm : Ecole de St Martin d’Ecublei (35,49) et d’Ecorcei (32,91) qui reçoivent des stylos (en plastique recyclé)
Organisation
Ce concours, en lien avec le festival "le Dédé fait son ciné", et organisé par le SMIRTOM de la Région de L'Aigle, a été proposé aux écoles primaires, collèges et IME du secteur.
Il a eu lieu du 10 octobre au 14 novembre 2016.
Objet
Ce concours consistait à collecter uniquement des bouteilles, bidons et flacons en plastique PEHD.
Résultats et lot
Classement | Nombre de points par élèves | Poids par élèves | NB de sacs | ||||
1er | Irai | 1,91 | ≈ 1,25 kg | 79 | |||
2de | St Maurice les Charencey | 1,82 | ≈ 1,20 kg | 22 | |||
3e | Moulins la Marche | 1,06 | 26 | ||||
4e | St Ouen sur Iton | 0,98 | 59 | ||||
5e | Villers en Ouche | 0,46 | 13 | ||||
6e | Rai | 0,31 | 36 | ||||
7e | Mazeline | 0,26 | 19 | ||||
254 | |||||||
Poid total collecté | ≈ 350 kg | ||||||
7 établissements scolaires ont participé, soit 600 élèves pour un poids total de
L'école gagnante est IRAI qui à gagné une imprimante 3D.
Le SMIRTOM de la région de L’Aigle a organisé un concours de collecte de piles a été organisé. Il était promis une caméra numérique avec batterie rechargeable à l’établissement scolaire qui rapporterait le plus de piles.
12 établissement se sont inscrits à ce concours et c’est l’école d’Irai, avec
Plus globalement, en quatre semaines ce sont 1,750 tonne de piles qui ont été collectée, qu’il faut comparer aux 2,095 tonnes collectées sur toute l’année 2014 ! Un grand succès donc.
Suite à l’avenant au règlement de collecte validé au comité syndical du 7 mars 2018 :
mise en place de la collecte des ordures ménagères en sacs translucides sur la tournée d’Aube/ Saint Hilaire sur Rille
→ des sacs translucides pour mieux voir la présence de déchets recyclables et dangereux, et donc améliorer les performances de tri
→ choix de ces 2 communes car représentatives du territoire (côté semi-urbain avec habitat collectif pour Aube, et côté rural pour Saint Hilaire)
Le déroulé : la communication
• Envoi d’un courrier aux 941 foyers concernés annonçant le changement et le passage à domicile de 3 ambassadeurs
• Article dans la presse locale présentant l’opération
• Passage en porte à porte du 26 mai au 13 juin
→ expliquer le changement et donner les documents nécessaires (guide du tri, localisation des PAV)
→ distribuer les sacs translucides (1 rouleau par foyer de 25 sacs de 30 ou 50 litres)
→ offrir par foyer un sac de pré-tri
Résultats du porte à porte
Nombre total de foyers : 941
Nombre de foyers vus : 891 (94,7%)
Foyers restants à voir : 50
Foyers non favorables : 17 (2%)
Nombre de composteurs vendus : 50
Le déroulé : la phase opérationnelle
• Installation d’un nouveau PAV à Aube pour l’habitat collectif
• Dernière collecte des sacs opaques le jeudi 14 juin
• A compter du 21 juin, collecte uniquement des sacs translucides, sans déchets recyclables ou dangereux (vérification rapide par les rippeurs)
• Un autocollant « déchets non-conformes » est alors apposé sur les sacs non collectés
• Les ambassadeurs repassent chez les administrés concernés pour rappeler les consignes
→ collecte du 21 juin : 15% des sacs sont refusés
→ collecte du 28 juin : 4% de refus
C'est une belle initiative qui a été proposée a coeur de la Médiathèque de Moulins la Marche.
Bibliothécaire
Médiathèque Intercommunale
6, rue de L'Aigle
61550 LA FERTE EN OUCHE
02 33 34 73 46
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Bibliothécaire
Bibliothèque Intercommunale
50 Grand Rue
61380 MOULINS LA MARCHE
02 33 34 82 16
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.